Tom Frison

Tom, 24 ans et 60 vaches tarines. Hyper actif de la filière Beaufort.


Jeune & passionné

Dans la famille Frison, voici Tom ! Ce jeune agriculteur, bien dans son époque, est installé depuis 2022 avec ses parents, Stéphane et Sandrine, sur l’exploitation familiale : le GAEC de la Gittaz à Beaufort-sur-Doron. Membre du Conseil d’Administration de la Coopérative laitière du Beaufortain, du Conseil d’avenir du Syndicat de Défense du Beaufort et vice-président du Syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA), il est déjà très investi dans la filière !

Marqué par sa forte maturité, Tom a d’abord passé un Bac Pro avant de travailler « chez les autres » (en stage de remplacement) «pour découvrir la vraie vie et les vraies difficultés du métier ».

La vie en alpage : sa vie de rêve.

L’hiver, Tom attend la saison d’été, et sa fameuse période dite des 100 jours, avec impatience pour re- monter en alpage et retrouver son petit coin de paradis. Depuis qu’il est tout petit, Tom n’a jamais manqué un seul été en alpage qui s’étend jusqu’au Col de la Gittaz à 2 400 mètres d’altitude. Là-haut, avec ses tarines, c’est sans conteste ici qu’il est le plus heureux.

Une histoire de famille

Chez les Frison, l’agriculture de montagne est une passion qui se transmet de génération en généra- tion, depuis toujours. Le grand-père de Tom, Henri Frison, dit « Kiki », a 83 ans et il monte encore parfois à l’alpage. Tom est fier de perpétuer l’aventure que son grand-père et les générations précédentes ont initié, faisant du Beaufort le fromage unique que l’on connaît aujourd’hui.

Un jeune agriculteur fier de représenter le fromage Beaufort.

Son année est aussi rythmée par la passion des concours agricoles ! Tom a représenté plusieurs fois le fromage Beaufort et les éleveurs de la race Tarine à Paris lors du Salon International de l’Agriculture.

« Ce que j’aime plus que tout, c’est de préparer les vaches et l’adrénaline sur le ring ! » Ainsi, avant d’en être l’égérie, Tom était déjà un fier ambassadeur de la filière Beaufort !

Le concours général agricole est tout à la fois une vitrine, l’aboutissement d’une carrière, et un événement très réjouissant pour la profession.

« Notre métier est difficile mais nous arrivons à dépasser le smic chaque mois. Dans le contexte de l’élevage, c’est vraiment une chance. Mais le cahier des charges strict du fromage Beaufort impose des exigences coûteuses. Nous devons déménager quatre fois par an, entre notre ferme située dans la vallée et nos trois chalets d’alpage à plus de 2 000 mètres d’altitude. Il faut offrir de l’espace aux troupeaux et les nourrir de sorte que les vaches se déplacent sur une large étendue et dispersent leurs bouses uniformé- ment. Ces contraintes me plaisent. Je suis fier que nous fassions de la qualité. »

Ici, on parle de « plaisir » à exercer son métier et on est face à un éleveur qui s’en sort bien.


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