35ème été à la réserve naturelle de Tueda

C’est en 1989 que Robert, le papa de Cédric, Rémy et Raphaël, récupère l’alpage de Tueda qui vient de se libérer. Ses trois fils ont depuis repris l’exploitation, et pour le 35^e été consécutif, les vaches sont déplacées depuis l’exploitation aux Avanchers pour venir paître à la réserve naturelle du Plan de Tueda, au pied de l’Aiguille du Fruit. 

Producteur de Beaufort AOP chalet d’alpage

Pour faire un Beaufort chalet d’alpage, cela implique d’avoir un grand troupeau, puisque le lait doit provenir d’un seul et même troupeau et qu’il faut 400 litres de lait pour faire un Beaufort. C’est donc 142 vaches, 90 génisses et 2 taureaux qui composent le troupeau du GAEC Perret. Une partie de ce dernier sont des vaches que les trois frères prennent en pension, ce qui leur permet donc d’agrandir leur troupeau et de pouvoir fabriquer du Beaufort chalet d’alpage. Pour faciliter la gestion de la traite, leur machine à traire mobile est composée de 8 postes. Cela signifie qu’ils peuvent traire 8 vaches en même temps, un sacré gain de temps !

Pour respecter le cahier des charges de l’AOP Beaufort Chalet d’alpage, la fabrication de ce dernier doit intervenir après chaque traite. Donc, deux fois par jour, après la traite de 4h du matin et après celle de 14h l’après-midi, les fromagers fabriquent le fromage avec le lait qui vient d’être trait.

Et si vous voulez goûter au fruit du travail du GAEC Perret, rendez-vous à leur alpage où vous pourrez retrouver leur Beaufort AOP Chalet d’Alpage à la vente tout l’été ! 

Un alpage et un site protégé

Un garde du Parc National de la Vanoise était présent, et grâce aux échanges avec lui et les producteurs, il est très intéressant de comprendre que producteurs et gardes travaillent en collaboration pour la préservation de ce site protégé.

La présence du troupeau permet la conservation du site grâce aux pâturent qui se renouvellent après le passage des vaches. La réserve est donc maintenue dans son équilibre naturel car sans les vaches, la végétation se renouvellerait trop vite et en trop grande quantité, ce qui modifierait considérablement le paysage, et par conséquent l’équilibre de la biodiversité à protéger.