Oui, contrairement à d’autres fabrications, comme les fromages de brebis ou de chèvres, nous sommes une minorité, peut-être parce qu’ici tout est plus grand ! Regardez nos cuves, nos meules… et nos alpages ! Mais ça va, j’ai été bien formée. Le plus dur a été le test de la balancelle qui consiste à déplacer sur son rail une balancelle comportant 4 fromages, d’un peu plus de 40 kilos chacun !
J’ai commencé mon apprentissage ici à la coopérative en 2004. Ensuite, pendant une dizaine d’années, j’ai travaillé sur plusieurs exploitations de la zone Beaufort. À chaque fois, on m’a expliqué les techniques et les bons gestes pour moins forcer. Et en 2016, j’ai eu l’opportunité de revenir à la coopérative.
Je pense qu’il faut être sportive, dynamique, ne pas avoir peur des longues journées. Il faut surtout une certaine force de caractère, savoir s’adapter et se remettre sans cesse en question. Enfin, il faut avoir l’amour du travail bien fait et être fière de ce que l’on réalise.
Si le métier de fromager vous tente, n’hésitez pas à nous contacter (info@fromage-beaufort.com), et consultez les offres de recrutement de la filière Beaufort.