Qu’est-ce qu’un groupement pastoral ?

Il s’agit du regroupement de plusieurs exploitations le temps de la saison en alpage, où les troupeaux sont gérés par les bergers du groupement pastoral. Cette organisation permet aux producteurs membres du groupement de se dégager du temps pour faire les foins, faire l’entretien si besoin sur l’exploitation. À Plan Pichu par exemple, en contrepartie, ils donnent de leur temps en s’impliquant dans le groupement en descendant les meules de Beaufort fabriquées à l’alpage jusqu’à la coopérative d’Aime pour l’affinage.

Il s’agit réellement d’une organisation collective permettant la mise en commun de la main d’œuvre, des machines pour la gestion des troupeaux. 

Et à l’alpage de Plan Pichu, comment ça se passe ?

Le groupement pastoral est composé de 3 troupeaux d’environ 150 vaches chacun de race Tarine et Abondance, gérés par 2 bergers pour 1 troupeau. Un 7^e berger est là pour assurer les remplacements lors des jours de congé de chacun et chacune. Le troupeau de 300 génisses dispose également de son berger.

Au total, ce sont donc 8 bergers, dont 5 bergères, qui s’occupent de l’alpage. Noelle est également là pour gérer l’entretien de l’alpage, le point de vente de l’alpage, les visites qui sont organisées par le groupement, les courses pour nourrir tout ce beau monde mais aussi descendre le beurre fabriqué à l’alpage jusqu’à la coopérative d’Aime. Fred est également là de temps en temps pour assurer l’entretien de l’alpage avec Noelle.

2 fromagers, Philippe et Marc, présents chacun une semaine à tour de rôle, fabriquent le Beaufort au chalet, deux fois par jour. La salle de fabrication étant automatisée comme en coopérative et le fait que le lait provienne de trois troupeaux c’est donc du Beaufort été qui est fabriqué à l’alpage de Plan Pichu. Ils assurent également les premiers soins des meules dans la cave, avant qu’elles soient descendues à Aime.

Après chaque traite, l’un des deux bergers de chaque troupeau s’occupe de laver la machine à traire mobile tandis que l’autre descend le lait avec le tracteur jusqu’à la salle de fabrication au chalet, où la fabrication commence dans la foulée.

En fait, le groupement pastoral de Plan Pichu, c’est un peu comme une coopérative d’alpage !