Pour la saison de la fenaison, c’est comme pour la montée des troupeaux, tout se passe en fonction de la pousse de l’herbe. Mais aussi en fonction de la météo : il faut trouver le bon créneau pour suivre toutes les étapes de la fenaison sans que la pluie ne soit de la partie.
Après une bonne période de pluie, le soleil est revenu et l’herbe est prête à être couper à Bellentre. Le fauchage est la première étape du travail de fenaison. Jadis, il s’effectuait à la faux. Aujourd’hui, le fauchage est mécanisé et Jérôme est bien équipé avec une faucheuse à l’avant et à l’arrière. C’est une exception dans la zone Beaufort mais partiellement utilisé sur des grandes parcelles relativement plates en vallée.
Nous retrouvons également Hugo, qui s’occupe des endroits plus escarpés ou des contours des arbres avec la motofaucheuse. Certains prés ne sont pas accessibles en tracteur, c’est pourquoi cette faucheuse automotrice est surtout utilisée en montagne.
Vient ensuite le fanage. Nous repartons dans les prés fauchés la veille pour retourner l’herbe avec une faneuse afin de faciliter et accélérer son séchage.
Les jours suivants, ils reviendront avec l’andaineur pour regrouper le foin en rangs avant son ramassage. Pour le foin en vrac, il sera chargé dans une auto-chargeuse direction la grange. Par la suite, l’herbe qui repousse (appelée regain) sera fauchée à nouveau.
La date de récolte optimale permet d’assurer la qualité et le rendement pour l’alimentation de nos vaches montagnardes pendant les longs mois d’hiver.
Mais pour Jérôme et Hugo, ce n’est que le début de la saison des foins. Vous pourrez sûrement les croiser les jours de beau temps, à vous de deviner à quelle étape de la fenaison ils en sont 😉