C’est toute une équipe qui se mobilise pour prêter main forte aux trois associés : familles et amis sont au rendez-vous pour ce grand jour.
C’est tout de même avec une pointe d’appréhension que commence cette journée. La nouvelle machine à traire est montée pour la première fois à l’alpage. De ce fait, première descente, et en connaissant la route étroite et sinueuse de la vallée des Veys, nous comprenons l’inquiétude. Le matériel est adapté mais il peut toujours y avoir des complications. Bloquée dans un virage au-dessus du hameau de Versoye, nous laissons Julien, Louis, Lucas et Papou débloquer la situation pour monter à pied retrouver le troupeau de 75 vaches laitières.
On nous avait prévenu : la descente sera rythmée et sportive. Nous n’avons pas été déçu !
Les belles tarines et abondances ont hâte de retrouver la vallée après un bel été en montagne, sur l’alpage du Plan des Veys. Elles se lancent dans une course folle du bas de l’alpage au hameau de Versoye. Entre la route étroite et les prés, Chantal et François essayent de calmer leurs ardeurs. Au fur et à mesure, le reste de l’équipe prend place à l’avant ou à l’arrière du cortège.
Julien a réussi à dompter les virages et à descendre la machine à traire. Louis nous rejoint donc à l’avant du troupeau. Accompagnée de ces deux fils, Chantal est aux anges.
Sans trop ralentir le rythme, nous retrouvons la route du Cormet de Roselend, plus fréquentée. Nous ne sommes pas les seuls à avoir pris un petit coup de chaud de cette descente sportive, les vaches fumantes continuent de maintenir le rythme. Il reste encore un peu de route avant de retrouver Bourg-Saint-Maurice et les pâturages de l’automne mais sans aucun doute, nous avons là de véritables marcheuses montagnardes.
Tous arrivés à destination, c’est autour d’un verre, d’un peu de charcuterie et évidemment d’un bon morceau de Beaufort que nous nous retrouvons pour un moment convivial près du troupeau.