Avec la création du Gaec des Ardoisiers, nom lié à l’histoire des ardoisières de la commune, Pascal et Geneviève, 48 et 44 ans, prennent un nouveau départ et voient enfin des perspectives dans leur métier qu’ils apprécient tant.
Installés hors cadre familial, aujourd’hui, ils ont retrouvé le sourire avec la reprise de cette exploitation : une étable récente, une chaine à fumier, un outil de traite moderne qui semblent être le b.a.-ba aujourd’hui, mais pour eux qui, il y a encore quelques mois, sortaient encore le fumier à la brouette et faisaient la traite au pot, c’est que du bonheur.
Le lait de leurs 42 Tarines et Abondances est collecté par la coopérative laitière de la Chambre pour la fabrication du fromage Beaufort. Leurs vaches ils les aiment : Pascal plutôt des vaches de caractère comme Marguerite, Geneviève des vaches plus dociles comme Madonna cette abondance qui adore la musique (un nom prédestiné !) et Pauline c’est Eiffel une jolie Tarine.
L’exploitation et les 400 hectares d’alpage que domine le Grand Perron des Encombres (2824m d’altitude) leurs laissent apparaitre de belles perspectives d’avenir. Et des projets pour l’avenir ils en ont pleins la tête : un bâtiment pour les génisses, améliorer et développer l’accès à l’alpage pour l’exploiter correctement… mais l’un après l’autre sans brûler les étapes et avec l’appui des structures compétentes.
Ils peuvent également compter sur le soutien de leurs 3 enfants et surtout celui de Pauline, 17 ans, élève au Lycée agricole de la Motte Servolex qui à la suite de ces études souhaite s’installer. Elle aussi a des projets, elle est déterminée : après son bac, un BTS Acse (Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise) et un CS (Certificat de spécialisation) technicien spécialisé en transformation laitière elle prévoit de rentrer dans le Gaec d’ici à 5 ans. Elle aimerait bien développer un petit atelier de production.
Sébastien, 18 ans, en Terminal souhaite poursuivre ses études dans le Tourisme. Mais, lui, qui s’entend très bien avec sa sœur n’exclut pas qu’un jour il la rejoigne dans le Gaec.
Pour l’instant ils savourent leur nouvelle vie dans ce village de 40 âmes à l’année qui leur ont réservé un superbe accueil dès le départ. Nous leur souhaitons bien évidemment le meilleur dans ce nouveau départ.