Ces jeunes producteurs se sont lancés depuis maintenant 7 ans dans une belle aventure, avec leurs enfants qui n’hésitent pas à leur donner un coup de main. Tao, leur fils, est resté avec ses parents cet été pour aider à faire les foins et garder un œil sur les vaches en alpage.
C’est en 2014 que cette petite famille arrive au village d’Albiez-Montrond. Originaire de la région parisienne, ils descendent petit à petit vers la Savoie en passant par les Monts du Lyonnais et les Hautes Alpes. Après des saisons en tant qu’alpagistes, Aurore et Olivier se lancent dans le grand bain et reprennent une exploitation en zone Beaufort. Ils acquièrent le troupeau déjà présent mais souhaitent construire un nouveau bâtiment. La construction se terminera en 2019 pour le plus grand confort de leur troupeau : c’est là que les vaches s’abritent du froid durant tout l’hiver.
Petit à petit, Aurore et Olivier s’intègrent dans la vallée et s’adaptent aux conditions de l’agriculture de montagne à l’année. Hiver comme été, ils s’occupent de leur troupeau et livrent leur lait à la Coopérative Laitière de la Vallée des Arves. Plus petite coopérative de la zone, elle compte 20 producteurs. Tout le monde se connait et ils n’hésitent pas à s’entraider.
L’exploitation évolue comme la nature qui les entoure. Olivier et Aurore viennent d’acquérir un nouvel alpage pour faire pâturer leurs génisses. C’est une occasion nouvelle pour entretenir nos beaux paysages de montagne et les maintenir ouverts.
Dans le métier d’agriculteur, il faut s’adapter chaque jour à la nature. Sur les alpages d’Albiez-Montrond, les vaches ne pâturent que sur des prairies naturelles, il faut donc jouer avec la pente et garder les parcelles les plus adaptées pour faire les foins. Tributaires de la météo, nos agriculteurs n’ont pas d’agenda ni d’horaires bien cadrées sauf l’heure de la traite : deux fois par jour, matin et soir, 365 jours par an ! Lorsque les vaches sont en alpage, la machine à traire mobile est déplacée pour être au plus près du troupeau. Cela permet à nos belles de ne pas trop faire de kilomètre et de ne pas s’épuiser afin de produire du lait en assez grande quantité. Il faut tout de même 400L de lait pour faire une meule de Beaufort de 40 kilos !
Venez nous retrouver sur les Instants Beaufort pour connaître tous les secrets de nos alpages, de notre filière et déguster un morceau de notre si bon fromage !